A : Lac de Lagarfljót C : Fáskrúðsfjörður B : Neskaupstaður D : Höfn |
En ce vendredi nous avons beaucoup de route en
prévision : nous voulons atteindre Hofn tout en faisant quelques détours
en voiture pour voir les autres fjords de l’Est. Malheureusement le temps est
encore brumeux. On commence quand même par une petite rando, dans le même coin que la veille (lac de Lagarfljót), qui nous mène à une jolie cascade :
Puis on arrive au pied d'une bonne montée bien raide et sans chemin, pour avoir une vue panoramique notamment sur toute la longueur du lac, la vue vaut bien le coup arrivé en haut.
Puis on arrive au pied d'une bonne montée bien raide et sans chemin, pour avoir une vue panoramique notamment sur toute la longueur du lac, la vue vaut bien le coup arrivé en haut.
Nous allons tout d’abord à Neskaupstaður, un autre des fjords de l'Est.
Sur le chemin, on a une superbe vue sur le fjord d’Eskifjörður.
Nous longeons ensuite une petite péninsule sur une route en gravier, on ne voit pas grand chose avec la brume, c’est dommage parce que la côte a l’air très jolie par là…
Après ces deux jours pluvieux il faut bien trouver un moyen de faire sécher ses chaussettes ! |
Sur le chemin, on a une superbe vue sur le fjord d’Eskifjörður.
Nous longeons ensuite une petite péninsule sur une route en gravier, on ne voit pas grand chose avec la brume, c’est dommage parce que la côte a l’air très jolie par là…
Mais nous arrivons à Fáskrúðsfjörður, qui est un village
fondé par des marins français au XIXe siècle (662 habitants aujourd’hui). Du
coup, aujourd’hui, il y a un drapeau français à l’entrée du village, et devant
quelques maisons également, mais surtout tous les noms de rue du village sont
indiqués à la fois en Islandais et en Français.
Il y a autant de consanguins dans ce village qu’ailleurs et nous prenons un petit goûter au supermarché du village (oui comme ça ça ne fait pas rêver mais la plupart des supermarchés en Islande, idem pour les stations service d’ailleurs, ont un petit coin cafet’ avec quelques tables/chaises ou tu peux manger les pâtisseries achetées dans le supermarché et boire du café. En général il y a toujours un peu de monde) avec une petite pâtisserie et un café gratuit (ils sont sympas ces islandais ! bon d’habitude ça coûtait un bras leur café pourri, là c’était l’exception).
Il y a autant de consanguins dans ce village qu’ailleurs et nous prenons un petit goûter au supermarché du village (oui comme ça ça ne fait pas rêver mais la plupart des supermarchés en Islande, idem pour les stations service d’ailleurs, ont un petit coin cafet’ avec quelques tables/chaises ou tu peux manger les pâtisseries achetées dans le supermarché et boire du café. En général il y a toujours un peu de monde) avec une petite pâtisserie et un café gratuit (ils sont sympas ces islandais ! bon d’habitude ça coûtait un bras leur café pourri, là c’était l’exception).
Nous roulons alors jusqu’à Hofn : nous avons fait deux
nuits en voiture et avons donc droit à notre nuit en auberge. Ca tombe bien, le
Lonely Planet conseille une auberge dans nos prix (5500 isk pour deux) et qui
est décrite comme « douillette ». C’est tout à fait ce qu’il nous
faut : nous sommes sales, très sales, et avons très envie d’une douche et
d’un bon lit.
Nous arrivons enfin à la fameuse auberge, personne n’est
là, on appelle donc la gérante qui arrive 1/4h plus tard. Elle nous apprend
alors que c’est 10.800 isk, trop cher pour nous. On la plante et on a bien les boules, d’autant
que l’auberge en effet avait l’air très bien, avec notamment (de ce qu’on avait
vu) une cuisine comme à la maison.
On peste à nouveau contre le Lonely Planet, qui a été bien
utile, mais complètement largué quant aux prix : il fallait souvent
multiplier les prix indiqués quasiment par deux. Hofn n’étant pas une très
grande ville (1641 hab.), le Lonely n’indique pas beaucoup d’autres adresses,
une seule d’entre elles est dans nos prix, mais à nouveau on se méfie, d’autant
que cette fois c’est indiqué à 8.400 isk.
On décide d’y aller, en se disant qu’il y a de très grandes
chances qu’on ait à dormir dans la voiture. Finalement on arrive devant une maison, et le mari de
la gérante nous indique qu’ils ont une chambre de disponible pour 8.000 isk
(comme quoi le Lonely fait vraiment de la merde).
L’auberge a l’air très cool mais
on ne peut pas s’installer tout de suite : la chambre n’a pas été faite
depuis le départ des anciens ‘locataires’. Ca tombe bien, on comptait aller se
décrasser à la piscine.
Celle-ci cartonne bien avec trois toboggans (dont un qui a
fait crier Charlotte tant il allait vite), un hammam, une pataugeoire (mais
dans laquelle tout le monde peut aller, parce que l’eau est juste un chouïa
moins chaud que dans les hot tubs) et deux hot tubs (l’un à 38-40° et l’autre à
40-42). On reste un moment et on repart en direction de l’auberge.
Là c’est le drame : on arrive et les gérants nous
disent « Ah bah on pensait que vous aviez changé d’avis », alors
qu’on est revenus pile 2h après être passés la première fois. En fait la
guesthouse était occupée intégralement par une équipe de tournage, ils avaient
libéré une chambre que finalement ils ont décidé de ré-occuper. On espérait
secrètement qu’il s’agissait du tournage de Game of Thrones (dont la saison 2 a
été tournée en partie en Islande) et de croiser le petit Tyrion Lannister au
détour d’une ruelle sombre, mais en fait non.
Nous sommes donc à nouveau blasés mais la gentille gérante
appelle des amis qui ont aussi une guesthouse dans le coin et qui ont une
chambre dispo pour le même prix. On arrive et cette fois-ci c’est vraiment chez
l’habitant, donc assez bizarre, tu te balades au milieu de leurs affaires, avec
en plus une déco bien chelou. La chambre est assez cool.
Nous partons nous faire un petit resto en ‘ville’ que
j’offre gracieusement à Charlotte pour la remercier de la conduite en général
et surtout de sa conduite sur la neige qui fut remarquable (même si j’ai bien
pensé crever 2-3 fois). Le resto nous avait été recommandé par la madame de la
guesthouse et figurait également dans le Lonely Planet (en même temps vu comme
les villes sont petites, à chaque fois ils se contentent de répertorier tous
les restos de la ville. Il y a même une ville dans laquelle il n’y a aucun vrai
resto et dans laquelle ils recommandaient le KFC, c’est dire. D’ailleurs j’ai
du me passer de McDonald’s pendant deux semaines : le dernier McDo
islandais a fermé à cause de la crise économique…).
Le Lonely vantait justement les portions très généreuses,
ce qui ne manque pas de nous enthousiasmer. Arrivés à l’intérieur, nous voyons
passer des hamburgers monstrueux, et mêmes des soupes dans des bols qui
tiennent plus de la marmitte que de la bolinette. Nous essayons de commander
des produits locaux, agrémentés d’une petite bière Viking, la bière locale
(et aussi fade que le reste, l’Islande n’est pas connue pour sa bière et c’est
bien normal, mais ça désaltère) :
-
Agneau en sauce pour moi.
-
Truite des glaciers pour Charlotte.
C’est très bon mais pour les plats les portions ne sont pas
si conséquentes (contrairement aux prix…) et on a encore faim en sortant…
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