A : Parc national du Skaftafell B : Kirkjubæjarklaustur C : Vik |
Ce jour-ci nous avons prévu de partir vers l’ouest en
direction de Vik. Toutefois il y avait une rando que j’avais bien envie de
faire dans le parc, conseillée par notre super guide de rando, mais bonne
grosse rando, 18km, avec un bon dénivelé, autant dire que Charlotte n’était pas
tentée.
Je décide donc de me lever tôt en la laissant dormir, pour
faire cette rando tout seul, tout en ayant le temps de faire ce qu’on voulait
faire dans l’après midi. Réveil à 6h, ça pique un peu, mais après un petit déjeuner
frugal je suis parti. On commence direct par la montée, ça pique un peu mais ça
reste sur des chemins bien tracés donc ça va.
Mais plus la rando avance et moins le chemin est tracé,
avec pas mal de caillasse dans lesquelles il n’est pas hyper agréable de
marcher. Mais ça vaut le coup, la vue est superbe avec à gauche vue sur les
montagnes et parfois sur la rivière et des cascades, à droite la langue du
glacier et derrière une grande étendue de sable gris (ça s’appelle un sandur,
qui résulte évidemment des petits volcans qu’on trouve partout en Islande) avec
de petites rivières et au loin, la mer.
En plus en étant parti aussi tôt, le soleil est en train de
se lever, donc la lumière change et les vues évoluent en même temps. Le but de
la rando était d’aller en haut du Kristinartindar, étant bien précisé que la
rando devait être faite par beau temps, le vent fort pouvant également
contrecarrer l’ascension.
Il n’y avait quasiment pas de vent les deux jours
précédents, et la météo n’en indiquait pas pour ce jour mais pas de bol il
commence à y avoir de bonnes bourrasques (alors que sur les premiers jours
c’était plus en continu) et du coup la température ressentie baisse
sensiblement.
En fait cette montagne comporte deux sommets, j’arrive en dessous du premier avec une côte bien bien raide et en éboulis, je tergiverse un peu avant de me décider à monter. J’y vais finalement, ça se passe plutôt bien, il y a déjà une vue fantastique à presque 360°, la vue du second sommet doit être encore plus belle. Mais arrivé au bas de ce second sommet, cette fois-ci c’est quasiment de l’escalade et il y a vraiment un vent de porc, cette fois j’hésite beaucoup moins et laisse tomber
En fait cette montagne comporte deux sommets, j’arrive en dessous du premier avec une côte bien bien raide et en éboulis, je tergiverse un peu avant de me décider à monter. J’y vais finalement, ça se passe plutôt bien, il y a déjà une vue fantastique à presque 360°, la vue du second sommet doit être encore plus belle. Mais arrivé au bas de ce second sommet, cette fois-ci c’est quasiment de l’escalade et il y a vraiment un vent de porc, cette fois j’hésite beaucoup moins et laisse tomber
En redescendant je me dis que j’ai vraiment bien fait, car
il y a pas mal de vide en-dessous et le vent n’est vraiment pas rassurant. La
redescente jusqu’au camping se fait plutôt tranquillement, avec encore de
belles vues.
Je repasse près de la cascade de l’avant veille (Svartifoss), avec cette fois-ci un groupe d’au moins 40 japonais du 3e âge. Je rejoins Charlotte vers 12h, un peu en avance sur le programme.
Je repasse près de la cascade de l’avant veille (Svartifoss), avec cette fois-ci un groupe d’au moins 40 japonais du 3e âge. Je rejoins Charlotte vers 12h, un peu en avance sur le programme.
Pour ma part je me réveille à 8h puis à 9h puis
définitivement à 10h. Il y a une autre voiture sur le parking avec un mec qui
lit son journal pendant que sa femme est partie en rando (!). Je petit-déjeune
tranquillement en lisant Game of Thrones et lorsque je m’apprête à ranger la
voiture voilà-t-y pas (Fichtre alors !) que Danychou m’appelle pour me dire
qu’il arrive et qu’il faut préparer à manger.
Je m’exécute évidemment, étant une gentille chérie. Dany
est congelé et a l’air un chouïa fatigué, mais il est quand même content de ce
qu’il a vu, c’est l’essentiel.
Nous partons alors du Skaftaffel et faisons plusieurs
arrêts sur le chemin pour voir pleeeein de belles choses.
On s’arrête d’abord, juste avant Kirkjubæjarklaustur, devant les cascades de Foss á Siðu (ce qui veut simplement dire « cascades à Siðu », comme si on appelait la Seine « fleuve à Paris ») avec en face (de l’autre côté de la route) deux formations naturelles en colonnes de basalte (classées monument naturel national), qui sont plutôt pratiques car tu peux prendre une photo avec la cascade au milieu de ces deux trucs.
On s’arrête d’abord, juste avant Kirkjubæjarklaustur, devant les cascades de Foss á Siðu (ce qui veut simplement dire « cascades à Siðu », comme si on appelait la Seine « fleuve à Paris ») avec en face (de l’autre côté de la route) deux formations naturelles en colonnes de basalte (classées monument naturel national), qui sont plutôt pratiques car tu peux prendre une photo avec la cascade au milieu de ces deux trucs.
Nous arrivons
ensuite à Kirkjubæjarklaustur, (qui signifie en décomposant Eglise-Ferme-Couvent,
mais que les locaux appellent simplement Klaustur, donc Couvent…), 120
habitants.
On fait d’abord un arrêt pour voir le « Pavé
d’Eglise », qui est une formation naturelle et géométrique formée par
la lave, mais qu’on a longtemps pris pour les restes d’un pavé d’Eglise datant
d’il y a très longtemps, alors qu’en fait, non.
Nous croisons ensuite la superbe chapelle triangulaire du
village qu’on vous avait déjà montrée, mais qu’on vous remet parce qu’elle est
cadeau, mais également les cascades de
Systrafoss (cascade des sœurs), dont le village est tellement fier qu’il a
installé des projecteurs au bas de la cascade pour qu’on puisse l’admirer même
de nuit (mais là il fait jour). On voit d'ailleurs la cascade de la piscine (cf. photos plus bas) :

![]() |
Encore une petite cabane de hobbit |

On fait ensuite un détour pour voir Sistrastapi (la colonne des sœurs), qui d’après le Lonely Planet est une « imposante colonne de pierre », sur le lieu où deux bonnes sœurs auraient été exécutées et enterrées pour avoir couché avec le diable. On s’approche du lieu indiqué par quelques panneaux tout pourris mais on ne trouve pas le truc.
On voit juste une espèce de formation rocheuse qui, il faut le dire, ressemble sacrément à une bite, donc on part en se disant que c’est ça, mais ce n’est quand même pas hyper imposant, et puis, ça ressemble à une bite.
En fait après vérification sur Internet au retour en
France, on s’est aperçu que la fameuse « colonne » était bien plus
grosse que ça, on l’a vue, même prise en photo, mais sans savoir que c’était ça
parce qu’il faut dire que ça ne ressemble vraiment pas à une colonne.
Pour continuer dans les noms de lieux sympa, nous faisons un détour pour aller voir le Canyon Fjardrargljufur, très très sympa voire double super.
Pour continuer dans les noms de lieux sympa, nous faisons un détour pour aller voir le Canyon Fjardrargljufur, très très sympa voire double super.
Nous sommes à nouveau très très sales et décidons d’aller à
la piscine de Klaustur. Un mec qui ressemble à Ken mais qui a l’air un peu lent
nous vend nos tickets. La piscine est un véritable taudis, sur le bord du
bassin il y a des vieux sièges rouillés qui n’ont pas servi depuis au moins 15
ans, des bouts de matériaux abandonnés pêle-mêle…
On se pose dans le hot tub et un vieux qui était arrivé
depuis 10min se barre, il devait en avoir marre de ces deux idiots qui
parlaient français.
Mais quand même ce qui est bien avec les piscines
islandaises, c’est qu’il y en a partout (c’est pour dire, le village ne compte
que 120 habitants) et du coup il n’y a jamais personne et tu as toute la place
que tu veux.
En sortant de la piscine on se gratte tous les deux de
partout (le cul démange particulièrement), on en conclut qu’il devait y avoir
de la laine de verre dans les bancs dans le hot tub, charmant, ça nous grattera
au moins 24h.
Nous reprenons la voiture jusqu’à Vik où nous faisons un
petit resto recommandé par le Lonely Planet, cette fois nul produit local,
c’est burger & pizza.
Nous engageons la voiture sur une piste et dans la nuit
manquons de renverser une vache (on n’en a pas vu beaucoup pendant le séjour,
surtout des moutons, mais là il y avait de la vache au taquet), pour nous
arrêter sur le bord de celle-ci pour la nuit.
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