Jour 1 : Jeudi 6 septembre : arrivée en Islande

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 19h50 : départ de la maison, on ne tient plus Danychou.

Direction Orly en esperant ne rien avoir oublié.

20h45 : arrivée à Orly, aéroport désert.  Première photo sur FB avec MiniVan en guest star, qui sera la mascotte de notre voyage, à défaut d'avoir pu en louer un grandeur nature.

Passage de la sécurité sans encombre (en même temps il n’y avait vraiment personne)

      On peut enfin profiter du duty free après de nombreux voyages intra-UE où tu vois les prix en duty free mais tu ne peux pas en bénéficier.

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Arrivés au boarding, 20 personnes en tout et pour tout, pas plus dans l’avion, on ne sera pas serrés dans notre boeing TRANSAVIA.

22h55 : Décollage. Nous découvrons avec joie et bonheur les playlists TRANSAVIA : tu branches tes écouteurs sur l’accoudoir et tu sélectionnes l’une des playlists avec différents thèmes :

• Une sorte de Playlist nostalgie 
• Une playlist enfants avec du Henri Dès à fond la caisse, un bonheur. On se délecte également de Titou le Lapinou en dolby stéréo (ou presque). 
• Une playlist généraliste avec de la merde 
• Une playlist transavia avec de la grosse merde

Passage au dessus de Paris assez spectaculaire, avec une belle vue sur la tour Eiffel, sur les champs Elysées...
Il y a même la télé dans l'avion, Intouchable ou Tintin au choix. On a l'impression d’être dans un avion de riches.

00 :30 heure locale (avec 2h de décalage horaire) : Arrivés à Reykjavik on ne tient vraiment plus Dany. « ON EST EN ISLANDE !! ON EST EN ISLANDE !! ON EST EN ISLANDE !! »

On retire des sous Islandais (normalement tout se paie en carte, même pour les toutes petites dépenses, mais on prefère avoir un peu de cash au cas où), donc on découvre les superbes billets islandais, et on retire la coquette somme de 70.000 couronnes, ça fait beaucoup de sous mais en vrai ça fait que 460€. 

Sachant que la vie est déjà chère au départ en Islande, on s’est fait entuber sérieusement sur le taux de change, qui était de 1€ = 152 isk, alors qu’il y a à peine 3-4 ans c’était 1€ = 300 isk, donc déjà les prix sont multipliés par deux.

  

A la sortie de l'aéroport un gentil Islandais nous attend avec un petit panneau écrit « PROCAR – Charlotte R. ». Grande classe. Il nous fait la navette avec un énorme 4x4 Range Rover jusqu'à l'agence de location de voiture. Dany croit naïvement, l’espace d’une demi-seconde, que c’est notre voiture, HA HA HA ».

1h30 : On récupère finalement notre super voiture, un chouïa plus petite que la Range Rover, une petite Hyundai i20 grise, affichant 42.855km au compteur. Nous avions peur d'une mauvaise surprise concernant la voiture qu'il allait nous donner, mais finalement, tout va bien, elle à l'air honnête. Nous sommes un peu déçus car la voiture est grise, nous en aurions voulu une rouge pour bien détonner dans le paysage islandais, mais ce n'est pas grave.

Départ pour l'auberge de jeunesse ; On suit tranquillement les panneaux REYKJAVIK, c’est tout droit et à 40km environ de l’aéroport de KEFLAVIK. On suit une route principale, sorte d’autoroute locale, mais limitée à 90km/h. Il faut savoir que 90km/h c’est a vitesse maximale en Islande, même quand c’est tout droit, tout lisse et qu’il n’y a personne. Charlotte a EVIDEMMENT respecté les vitesses pendant tout le sejour !

Nous trouvons l’auberge ultra vite grâce à mon fabuleux copilote Danychou. La recherche de l’auberge en voiture dans un pays et une ville que nous ne connaissions pas (et surtout avec des noms de rue improbables tels que Skólavörðustigur ou encore Þingholtsstræti), à 2h du matin, nous inquiétait un chouïa avant de venir, il faut bien l'avouer.

Deuxième coup de bol; pas besoin d'appeler l'auberge pour qu'on nous ouvre, on trouve , à 2h30 du mat,  le responsable de l’auberge faisant justement un tour dehors à ce moment.

Ce Monsieur avait la tête du clodo, l’odeur du clodo, les fringues du clodo, mais apparemment n’était pas un clodo. Mais cette description est un peu le contraire de tout le reste de la population islandaise, ne vous inquietez pas. En dehors de lui, ils sont tous blonds, grands, beaux, souriants et gentils.

On récupère notre chambre, plutôt cool, ça fait presque Hôtel plutôt qu’auberge, même si la chambre reste très simple.

On fixe le réveil à 8h45 histoire d’avoir le temps de visiter un peu la ville le lendemain, 6h12 de sommeil en prévision.

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