A : Eyrarbakki C : Gunnuhver et pont entre 2 continents B : Seltún et Grænavatn D : Grindavik & Blue Lagoon |
Nous nous réveillons donc morts de froid vers 7h, Dany est
emmitouflé dans son duvet en mode kosovar réfugié. Nous faisons un petit tour
sur la plage pour tenter d’apercevoir à nouveau des phoques (d’après le Lonely
on peut souvent en voir), mais rien, ça pue juste la mort.
On se dirige alors vers un tunnel de lave (long d’1 km), le
Raufarholshellir, indiqué par le Lonely Planet et dans lequel on peut
s’aventurer. On s’équipe un chouïa (lampes de poche) et on y va.
On se dirige ensuite vers Seltún, en faisant un petit arrêt au bord du lac Grænavatn, petit lac vert (du fait des algues qu’il y a dedans) formé dans un ancien cratère de volcan.
La progression est beaucoup plus difficile que ce qu’on pensait, il y a des rochers énormes
partout (mais aussi des merdes style peau de banane ou papier de mars que les
gens ont laissé en se disant que dans le noir ça ne se verrait pas). Au début
du tunnel il y a des trous dans le toit, qui laissent passer la lumière, puis
ça devient vite complètement sombre. On avance un peu puis on fait demi-tour
sans aller jusqu’au bout, d’autant que nos lampes de poches ne sont pas top top
donc la visibilité est moyenne, mais c’était assez marrant, même si Charlotte
manque de se tuer en trébuchant sur le retour.
On se dirige ensuite vers Seltún, en faisant un petit arrêt au bord du lac Grænavatn, petit lac vert (du fait des algues qu’il y a dedans) formé dans un ancien cratère de volcan.
Seltún c’est une région géothermique, donc un peu comme ce
qu’on aurait du voir près de Myvatn (marmites de boue, sources chaudes, etc…)
sauf qu’il y avait plein de neige et qu’on n’a rien vu. On fait un petit tour
au milieu de ruisseaux fumants, de trous de boue bouillonnante, etc… C’est
assez impressionnant mais ça pue la mort (le soufre).
Nous commençons une rando (enfin ce qu’on pense être une
rando), étant censés suivre des piquets oranges mais qu’on savait pas trop
s’ils étaient vraiment oranges tant la peinture s’était barrée. Après une
montée très très raide dans la boue, on arrive à une énorme source de fumée, ça
sort de partout dans le sol avec également des petits ruisseaux bouillonnants.
Et là plus de piquets oranges, donc on fait un tour pour tenter de trouver la suite de la rando, mais rien.
Qu’à cela ne tienne, la vue est très très sympa avec des lacs, la fumée, des montages de toutes les couleurs, la mousse… On pose nos culs dans ladite mousse pour une petite pause bien méritée avec cette superbe vue.
Et là plus de piquets oranges, donc on fait un tour pour tenter de trouver la suite de la rando, mais rien.
Qu’à cela ne tienne, la vue est très très sympa avec des lacs, la fumée, des montages de toutes les couleurs, la mousse… On pose nos culs dans ladite mousse pour une petite pause bien méritée avec cette superbe vue.
On redescend vers le parking pour trouver, Ô miracle, des
piquets cette fois-ci orange fluo qui marquent le début de la vraie randonnée
qu’on voulait faire. Charlotte a la flemme de repartir (alors que la rando fait
5km :p), et m’attend dans la voiture. Après une petite montée
j’arrive au bord d’un petit lac bucolique et entend puis voit un mec qui fait
du moto-cross tranquillou dans la pampa islandaise, ça dénature un peu le truc
et nique l’impression de solitude inhérente aux randos islandaises.
Mais il finit par partir et je passe ensuite dans une grande étendue de sable et de rochers gris, ça fait très lunaire et désertique comme paysage, c’est vraiment sympa et c’est quelque chose qu’on n’avait pas encore vraiment vu dans notre voyage.
Pour terminer j’ai vue sur un immense champ de lave et très très loin, sur Reykjavik.
Mais il finit par partir et je passe ensuite dans une grande étendue de sable et de rochers gris, ça fait très lunaire et désertique comme paysage, c’est vraiment sympa et c’est quelque chose qu’on n’avait pas encore vraiment vu dans notre voyage.
Pour terminer j’ai vue sur un immense champ de lave et très très loin, sur Reykjavik.
Nous reprenons ensuite la voiture, passons par la petite
bourgade de Grindavik (pardon, la mégalopole de Grindavik et ses 2821
habitants) pour aller au « Pont entre deux continents », qui est une
attraction touristique : c’est un pont symboliquement construit entre les
plaques tectoniques eurasienne et américaine, sur lesquelles l’Islande est à
cheval. Donc d’un côté du pont tu es en Europe, et de l’autre côté tu es
en Amérique (géologique évidemment et non politique), voili voilou, on fait une
photo sur le pont où on ne sait pas très bien sur quel continent on est, et on
se casse.
On passe également par
Gunnuhver une autre zone géothermique qui balance plein de fumée du sol
et qui pue encore plus la mort. Le nom vient de la sorcière Gunna qui aurait
été emprisonnée par magie dans la source et qui du coup n’est pas très
contente.
On se dirige alors vers 16h vers le Blue Lagoon. On avait
décidé au départ de ne pas le faire, mais vu qu’on n’a pas non plus faire les
Myvatn Nature Baths, on s’est laissés tenter. 30€ chacun, ça fait quand même un
peu chéro. Le Blue Lagoon est situé au beau milieu d’un immense champ de lave (avec
une épaisseur de lave assez énorme, un bon mètre 50). Les vestiaires sont assez
stylés, ça fait très spa, avec des douches individuelles (il faut toujours se
doucher au savon sans maillot) où tu as du savon et du shampooing…
On a chacun un petit bracelet électronique qui te sert pour ouvrir/fermer ton casier mais aussi pour acheter à boire ou à manger (tu ne te balades pas avec ton portefeuille sur toi…) : le barman scanne ton bracelet, et quand tu sors du Blue Lagoon tu rends ton bracelet et tu payes ce que tu as consommé.
On a chacun un petit bracelet électronique qui te sert pour ouvrir/fermer ton casier mais aussi pour acheter à boire ou à manger (tu ne te balades pas avec ton portefeuille sur toi…) : le barman scanne ton bracelet, et quand tu sors du Blue Lagoon tu rends ton bracelet et tu payes ce que tu as consommé.
Le Blue Lagoon lui-même c’est un espèce de bassin immense
et plus ou moins naturel (il y a des caillous et/ou du sable et/ou de la boue
sur le sol, du coup la profondeur varie aussi légèrement, mais généralement en
étant debout on a de l’eau jusqu’au nombril, donc on se déplace accroupis pour
avoir chaud), évidemment découvert, avec de l’eau à environ 38°. Mais il y a
une source d’eau chaude et une source d’eau froide, du coup l’eau peut varier
assez sensiblement d’un endroit à l’autre, ce qui est assez agréable quand tu
as trop chaud / trop froid.
Il y a également deux hammams, un sauna, une espèce de cascade sous laquelle on peut se mettre pour un espèce de massage tonique des épaules. La grande attraction c’est surtout les caisses de silice blanche qui sont disposées au bord du bassin, réputées pour leurs propriétés diverses et variées sur la peau. C’est gratuit donc nous en avons usé et abusé. Malheureusement il y a quelques mecs de la sécurité qui patrouillent sur les bords du lagon, sinon une bataille de silice aurait été fantastique.
On sort vers 20h00, complètement détendus, c’est quand même pas mal du tout et même si c’est cher, c’est un immanquable de l’Islande.
Il y a également deux hammams, un sauna, une espèce de cascade sous laquelle on peut se mettre pour un espèce de massage tonique des épaules. La grande attraction c’est surtout les caisses de silice blanche qui sont disposées au bord du bassin, réputées pour leurs propriétés diverses et variées sur la peau. C’est gratuit donc nous en avons usé et abusé. Malheureusement il y a quelques mecs de la sécurité qui patrouillent sur les bords du lagon, sinon une bataille de silice aurait été fantastique.
On sort vers 20h00, complètement détendus, c’est quand même pas mal du tout et même si c’est cher, c’est un immanquable de l’Islande.
Nous reprenons alors la voiture pour trouver un endroit
pour notre dernière nuit islandaise. On s’engage d’abord sur une petite route
et on veut se garer sur le côté mais on manque de bloquer la voiture (ou de
l’éclater) sur des pierres, grop coup de stress, ce serait con le dernier jour.
On finit par la dégager et on remarque (alors qu’il est environ 21h et qu’il ne
fait donc pas complètement nuit) deux traînées vert pâle dans le ciel. On se
demande ce que c’est mais on se dit que ça ne peut pas être grand chose si ce
n’est des aurores boréales.
On s’arrête donc et au fur-et-à mesure que la nuit tombe,
on commence à apercevoir de vraies aurores boréales, avec des lumières vertes
de plus en plus brillantes et qui bougent dans tous les sens. Au début il y a
simplement (mais c’est déjà très cool) de grandes traînées (vraiment très grandes, genre qui prennent
toute la largeur du ciel qu’on a en visuel) vert pâle qui ne bougent pas trop,
et de temps en temps, ça s’anime et ça devient beaucoup plus vif et mouvant.
A un moment c’a été un véritable festival, ça bougeait de
partout, avec de la lumière verte vraiment très vive et un chouïa d’ocre. On
avait l’impression d’avoir un véritable toit d’aurore boréales au-dessus de
nous, avec des lumières partout dans le ciel.
Le tout a duré environ de 21h30 à 23h30 (et l’apogée vers
23h00), heure à laquelle il n’y avait plus rien, on décide donc qu’on en a déjà
vu pas mal et qu’on peut se coucher.
On n'a pas pu prendre de photo, avec des appareils numériques classiques ça ne donne rien (photos toutes noires), mais apparemment c'était une nuit particulièrement riche en aurores boréales dans la région de Reykjavik car on a trouvé des photos et une vidéo prises cette nuit-là. Ce n'était pas aussi impressionnant que sur les photos, dans lesquelles il y a des aurores boréales dans tout le ciel (c'est l'exposition prolongée lors de la prise de la photo qui fait ça), en vrai c'était quand même plus localisé dans le ciel, mais en terme d'intensité c'était pas loin de ça. Par contre la vidéo est assez fidèle, avec les mouvements des aurores boréales, si ce n'est que la vidéo est en accéléré :
On n'a pas pu prendre de photo, avec des appareils numériques classiques ça ne donne rien (photos toutes noires), mais apparemment c'était une nuit particulièrement riche en aurores boréales dans la région de Reykjavik car on a trouvé des photos et une vidéo prises cette nuit-là. Ce n'était pas aussi impressionnant que sur les photos, dans lesquelles il y a des aurores boréales dans tout le ciel (c'est l'exposition prolongée lors de la prise de la photo qui fait ça), en vrai c'était quand même plus localisé dans le ciel, mais en terme d'intensité c'était pas loin de ça. Par contre la vidéo est assez fidèle, avec les mouvements des aurores boréales, si ce n'est que la vidéo est en accéléré :
On a quand même eu une chance extraordinaire car on savait
en venant en Islande que ce serait le début de la période des aurores boréales
(à partir du 15 septembre), mais pour espérer en voir il faut qu’il fasse froid
(ça va, pas de souci de ce côté), que le ciel soit dégagé et généralement c’est
entre 23h et 2h. Surtout on avait jamais cherché à veiller pour en voir, on
avait des journées bien remplies et on se couchait tôt, mais finalement les
aurores sont venues à nous pour notre dernière nuit, c’est plutôt cool.
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