A : route 214 E : Skógafoss
B : Camping de Þakgil F : Seljalandsfoss
C : Vik G : Eyrarbakki D : Dyrohlaey |
A 7h23 nous nous
réveillons et continuons sur la même piste : c’est un aller-retour
recommandé par le Lonely Planet qui affirme que le paysage sur la route est
magnifique et mène à un petit camping à partir duquel on peut faire des
balades.
La route est sinueuse, monte et redescend tout le temps,
elle est très mauvaise avec plein de nids de poule mais le Lonely n’avait pas
menti, les paysages sont magnifiques, là encore on se sent seuls au monde, au
milieu de champs de lave et de grandes montagnes vertes.
Nous arrivons finalement au camping de Þakgil, qui était
indiqué de temps en temps sur la route. Celui-ci n’est qu’à 15km, en suivant la
piste depuis la route principale, mais on a rarement vu camping aussi perdu.
D’ailleurs quand on arrive il n’y a absolument personne, pas une seule voiture, j’espère pour eux qu’ils ont plus de monde en été. Il y a un bâtiment pour la réception, sinon quelques bungalows inoccupés, le tout dans une petite vallée, entourée de montagnes sur trois côtés. Il y a même des tables et un barbecue, faisant office de « salle commune », dans une grotte dans la montagne.
C'est l'occasion de remercier notre Frakki-mobile en posant avec elle, elle a été notre véhicule, notre dortoir, notre salle à manger, notre salon, notre poubelle, elle méritait bien ça. |
D’ailleurs quand on arrive il n’y a absolument personne, pas une seule voiture, j’espère pour eux qu’ils ont plus de monde en été. Il y a un bâtiment pour la réception, sinon quelques bungalows inoccupés, le tout dans une petite vallée, entourée de montagnes sur trois côtés. Il y a même des tables et un barbecue, faisant office de « salle commune », dans une grotte dans la montagne.
On croise d'ailleurs des vaches islandaises (il y en a suffisamment peu pour le signaler, les moutons sont omniprésents), qui ont des gueules de souris (oui oui), comme ça on ne s'en rend pas forcément compte, mais en vrai c'est flagrant, en tout cas elles sont sacrément moches :
On repart par la même route et on a la surprise de croiser
une autre voiture, on ne doit pas être les seuls à avoir le Lonely Planet.
On retourne alors à Vik pour faire une nouvelle rando qui nous amènera sur les falaises au-dessus de Vik.
On retourne alors à Vik pour faire une nouvelle rando qui nous amènera sur les falaises au-dessus de Vik.
La montée est un peu rude au début mais on a de très belles
vues du haut de la falaise, qui sert en fait de refuge aux oiseaux (surnommée
ainsi justement « le rocher aux oiseaux »). Au bord de la falaise, on
voit Dyrhólaey des formations rocheuses naturelles avec des arches (un peu
comme à Etretat en Normandie), qu’on ira voir de plus près un peu plus tard
dans la journée. On voit également de loin les formations rocheuses de Vik qui
s’élèvent dans la mer et dont l’une a une forme étrangement phallique :
Nous trouvons également une caisse avec un Livre d’Or, que nous signons évidemment, ça fait déjà le second du séjour.
Après nous être sustentés, nous nous dirigeons vers la
plage de laquelle on voit les fâmeux pitons rocheux de Vik. Pas de bol, en
arrivant sur le parking de la plage, on voit un car de chinois (Chinois de
Chine ou Chinois du Japon, on ne saura jamais) arrivés juste avant nous et qui se
déploient rapidement sur la plage, prennent tous en photo ce qu’il y a à
prendre mais aussi (et surtout) n’importe quoi, mais repartent rapidement. On voit sur les photos ci-dessous que leur passage dans les magasins de vêtements a dû être tout aussi rapide :
On croise également des russes et une petite culotte (toute
seule) sur la plage.
On reste un peu sur cette belle plage de galets, au pied
des falaises, d’autant qu’il y a un grand soleil et qu’il fait presque bon
(enfin on est en pull sans avoir trop froid).
Nous reprenons ensuite la voiture direction Dyrhólaey, où
on peut aller sur l’arche. Ca c'est la vraie arche :
Et ça c'est juste une petite où Dany a voulu faire le malin :
Une route sinueuse et très pentue conduit en haut de l’arche, le truc marrant c’est qu’il n’y a qu’une voie et absolument aucun moyen de se mettre sur le côté, on prie donc pour ne croiser personne à la montée ou à la descente, mais tout se passe bien.
Et ça c'est juste une petite où Dany a voulu faire le malin :
Une route sinueuse et très pentue conduit en haut de l’arche, le truc marrant c’est qu’il n’y a qu’une voie et absolument aucun moyen de se mettre sur le côté, on prie donc pour ne croiser personne à la montée ou à la descente, mais tout se passe bien.
On fait ensuite un arrêt aux chutes de Skógafoss, assez
jolies, avec un escalier qui mène en haut de la chute, avec une vue plutôt
sympa. Je monte seul (Charlotte glandouillant dans la voiture) et croise 4
cyclistes (VTT) anglais qui tergiversent sur l’opportunité de descendre les
escaliers à VTT. Finalement ils descendront en poussant leur VTT, des vrais
petits joueurs.
Sur la route nous avons évidemment dû nous arrêter devant cette véritable maison de Hobbit. Bilbon lui-même y aurait passé des vacances, juste avant son road-trip dans le Mordor.
Sur la route nous avons évidemment dû nous arrêter devant cette véritable maison de Hobbit. Bilbon lui-même y aurait passé des vacances, juste avant son road-trip dans le Mordor.
On s’arrête ensuite à la cascade de Seljalandsfoss, il y a
un sentier qui passe derrière la cascade (ça mouille !) et un bel
arc-en-ciel grâce au soleil.
Nous reprenons finalement la voiture pour Eyrarbakki et
passons devant la « plus grande prison d’Islande » d’après le Lonely
Planet. Ca fait assez bizarre de tomber sur une prison en Islande, d’autant qu’il
ne doit vraiment pas y en avoir beaucoup. Déjà parce qu’ils ne sont pas nombreux,
et puis notre guide lors de la visite guidée de Reykjavik nous avait indiqué
qu’il y avait dans toute l’Islande, en moyenne, 1.3 meurtre par an. La peine
maximale étant de 16 ans, techniquement il ne peut pas y avoir plus de 20
condamnés pour meurtre en taule en même temps.
On passe par le camping qui a l’air désaffecté et
complètement envahi par les lapins, et garons finalement la voiture pour la
nuit en face de la mer. Charlotte est toute flippée et ne veut pas sortir de la
voiture car on voit au loin des lumières qui bougent, qui reviennent… sans
qu’on sache ce que c’est. J’essaie de la convaincre que c’est des lucioles
(qu’on voit à 500m, évidemment !). On finit par conclure que c’est soit
des lutins, soit des lapins-lucioles, voire des phoques-lucioles, très répandus
en Islande.
Nuit très très fraîche, il a gelé dans la nuit et nous
sommes congelés dans nos duvets, malgré nos deux pantalons et 4 polaires
chacun.
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