A : Reykjavik B : Hveragerði |
Réveil 10h00 pour un check-out à 10h40.
Nous prenons la voiture en route vers notre 1ère
rando islandaise. On attaque léger avec 4,5km. On est déjà foufous dans la
voiture en découvrant les premiers paysages islandais en sortant de Reykjavik,
c’est grandiose !
Nous testons pour la première fois nos tenue de combat pour la rando : le pantalon de k-way étant le détail qui fait toute la différence, il fait froid et il y a du vent ; meme pas mal!
La première rando est ouf, des panoramas de dingue, des
milliards de photos. Danychou est un peu malade de la veille (mal à la tête et
au ventre), mais du Doliprane et c’est gagné !
Sur notre route nous découvrons la qualité des routes islandaises. Grosso modo il y a quatre types de route :
- La route 1 ou route circulaire, qui fait tout le tour de l'Islande, donc une sorte d'autoroute, sauf que c'est limité à 90 et que la qualité est très inégale, il y a même quelques portions (rares) sans goudron, avec du gravier.
- Des routes secondaires goudronnées
- Des routes secondaires en terre/gravier, accessibles aux voitures de tourisme, mais très inégales, certaines très correctes et d'autres avec de bons gros nids de poule où tu ne dépasses pas les 40km/h.
- Et enfin les pistes (ou routes 'F'), accessibles uniquement en 4x4, donc pas pour nous, avec de grosses caillasses sur la route et surtout des gués à passer. Du coup pour faire le tour de l'Islande ça allait très bien, mais il y avait pas mal de lieux inaccessibles dans le centre du pays, où du coup nous nous sommes peu aventurés (mais de toute façon on aurait manqué de temps sur 15 jours, mais on a déjà prévu de revenir :))
On reprend ensuite la voiture pour enchaîner avec une
seconde rando : 15,8km (T’AS COMPRIS).
On attaque par un espèce de grand
champ avec des petits ruisseaux qui fument dans tous les sens, et des gens qui
se baignent dedans (alors que la température extérieure est de 10° à tout
casser), un espèce de trou avec de la boue qui bout (c’est rigolo à dire ça) et
qui fait plein de bruit.
On voit des montagnes fumantes, des trous d’eau bouillonnant un peu partout, des petites cascades et autres rivières, un mix entre la Contrée et le Mordor. Un peu de pluie en fin de balade mais qui donne un charme supplémentaire au décor et une pluie qui ne mouille pas (!) : tu la sens sur ta tête mais quand tu passes ta main dans tes cheveux tu n’es pas mouillé, et on a même le droit à un arc-en-ciel.
Un peu avant la moitié de la rando, on passe devant une rivière
avec plein de gens en maillot qui se baignent là, en pleine nature, toujours
avec des montagnes fumantes et sachant qu’il ne fait vraiment pas chaud dehors.
La nature est quand même sacrément bien foutue car en fait il y a deux
rivières : l’une d’eau froide, et l’autre beaucoup trop chaude, genre
80°C. Mais elles ne sont pas idiotes et se rejoignent gentiment pour former une
petite rivière à la température idéale, légèrement en-dessous de 40°C.
Mais la balade n’est pas terminée, donc on décide à contre
cœur de marcher encore pour revenir ensuite.
Apres une grosse heure de marche supplémentaire, nous retombant sur la rivière, la baignade est bien méritée.Le déshabillage pique un peu mais quand tu te mets dedans c’est le kiff total. On a du mal à en sortir pour revenir dans le froid ambiant en maillot et pour ré-enfiler nos habits de rando crasseux (et le mot est faible, pourtant nous n’en sommes qu’au premier jour de rando…).
Apres une grosse heure de marche supplémentaire, nous retombant sur la rivière, la baignade est bien méritée.Le déshabillage pique un peu mais quand tu te mets dedans c’est le kiff total. On a du mal à en sortir pour revenir dans le froid ambiant en maillot et pour ré-enfiler nos habits de rando crasseux (et le mot est faible, pourtant nous n’en sommes qu’au premier jour de rando…).
Pourtant il faut bien y aller pour rentrer avant la nuit.
Arrivés au parking 4 germanophones (un allemand, 2 autrichiens et une
suissesse) qui avaient fait la même rando que nous se tapent l’incruste dans la
voiture pour qu’on les ramène à leur arrêt de bus, on se serre pour rentrer à 6
dans notre petite voiture, plus tout les sacs, on ne pensait vraiment pas que ça rentrerait, mais le germanique se tasse très bien.
Nous arrivons au camping du village, et en bons chrétiens
nous allons à la réception pour demander à passer la nuit sur ce terrain et
payer notre emplacement, mais un Français en sort, ce qui provoque un bon
quiproquo vu qu’au départ on ne savait pas qu’il était français et qu’on
pensait qu’il était le proprio du camping. Bref.
Finalement il était là avec sa copine et ils se sont montrés
très bavards mais nous ont refilés quelques tuyaux sympas. Notamment on trouve
des bouteilles de gaz campingaz pour notre réchaud en veux-tu en voilà, que de
gentils campeurs ont laissé dans le camping en partant d’Islande car ils n’en
avaient plus besoin, on fait donc le plein de bouteilles de gaz à moitié
pleines ou à moitié vides, y’a deux écoles. Il y a même une cuisine dans le
camping qui nous permet de ne pas entamer cette précieuse ressource et de nous
servir de plaques nettement plus efficaces. On récupère également des sardines
et des maquereaux abandonnés par d’autres campeurs, nous étant rendu compte au
montage de la tente que nous n’avions que 5 sardines. Déjà en temps normal
c’est short, mais là vu le vent qu’il peut y avoir en Islande, c’est juste
inconscient (à ce moment on ne savait pas encore ce que signifiait le mot
‘vent’ en Islande).
Nous récupérons également deux godets en plastique qui nous
serviront fidèlement pour nos cafés solubles dégueulasses ainsi qu’une lampe de
camping ma foi fort utile. On ne savait pas si ces objets étaient là pour être
récupérés par d’autres campeurs, en l’occurrence nous, ou s’ils étaient laissés
pour être récupérés par leurs propriétaires, ce qui a permis d’inaugurer la
théorie maîtresse tout au long de ce voyage : « On dit qu’on savait
pas » dans toutes les situations où on sentait bien qu’on faisait un peu
les sagouins.
La discussion avec les deux Français ne nous a pas non plus
complètement rassurés : ils étaient là depuis 3 semaines, en camping, et ils
nous confirment qu’il fait très frais, humide, qu’il y a du vent, et qu’il ne
faut pas de faire d’illusion : on ne tiendra pas deux semaines en camping,
on passera forcément par des auberges ou guesthouses, qui coûtent un bras en
Islande. Heureusement nous on a une voiture pour s’abriter quand il pleut/vente
ou qu’il fait froid, eux étaient à pied et en bus, donc pas top. Nous qui
étions partis la fleur au fusil prêts à faire 2 semaines en camping, on
commence un chouïa à s’inquiéter.
Charlotte monte la tente pendant que je fais à manger (bien
grand mot) et nous mangeons donc notre premier repas de pâtes chinoises :
ces fameuses pâtes qui sont déjà dans un bol, avec une petite sauce en poudre
qui va bien, plus qu’à rajouter de l’eau chaude et c’est parti. C’est
véritablement l’amie du campeur et notre aliment principal pendant ces 15
jours.
Arrivés dans la tente on se dit que 15 jours comme ça ça va
être sacrément relou : surtout lorsqu’il faut monter la tente lorsqu’il
fait nuit, et ladite tente est minuscule, on tient à peine à deux et il est
assez compliqué de s’organiser vu le bordel ambiant qui prévaut déjà dans la
voiture.
Deux petits réfugiés devant leur tente |
On s’installe avec nos petits tapis de sol, duvets et
autres couettes polaires (Merci Mélissa) en espérant bien dormir.
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