Jour 8 : Jeudi 13 septembre : Fjords de l'Est (2)


A : Bakkagerði                       C : Seydisfjörður
       B : Egilsstaðir                        D : Lac de Lagarfljót


8h15 : Réveil avec un temps de chiotte, ça détonne complètement avec le paysage de la veille : nuages, petite pluie mais au moins il ne fait pas froid.



Du coup on ne sait pas trop quoi faire, parce que les fjords ou de la rando, quand tu as des nuages et de la brume, c’est pas top top.

Petite maison de hobbit à Bakkagerði


On reprend la voiture jusqu’à Egilsstaðir pour checker la météo à l’office du tourisme (même temps pendant deux jours, ça ne nous avance pas, mais la madame de l’office du tourisme nous assure que même avec ce temps là, les fjords valent le coup d’oeil) et on fait un détour par leur charmante bibliothèque municipale pour choper Internet.

Nous nous dirigeons donc en voiture vers le fjord de Seyðisfjörður qui apparemment est très joli. Là il faut dire que c’est sympa mais on ne voit quand même pas grand chose grand chose, enfin on n’a pas une vue globale du fjord car au moins les montagnes autour sont cachées par les nuages, dommage.



 On s'arrête quand même en route pour admirer cette charmante petite cascade :




C’est d’ailleurs dans ce fjord de Seydisfjörður qu’on arrive quand on vient en Islande en bateau, en prenant le ferry du Danemark, c’est vrai que l’arrivée doit nettement plus cartonner qu’à l’aéroport de Keflavik (qui soit-dit en passant a été élu meilleur aéroport européen au titre de l’année 2011).

Le village est également décrit par le Lonely Planet comme une communauté bohème d’artistes et artisans, pour un village de 668 habitants, tout un programme. On fait donc quand même un petit tour dans le bled, rien de fou si ce n’est quelques maisons rigolotes comme cette peinture de dieu nordique ou Monsieur Barbapapa.




Après avoir mangé dans la cuisine du camping municipal, nous repartons vers Egilsstaðir et longeons en voiture le lac Lagarfljót (au bord duquel se trouve également Egilsstaðir), et dans lequel est censé vivre un espèce de montre, un ver géant…

Nous allons faire une petite rando en forêt. Il faut savoir qu’il y a très peu de forêts en Islande et très peu d’arbres tout court, c’est à peu près le seul moment du séjour (en 15 jours et en faisant tout le tour) qu’on en voit. Rien de foufou, c’est une forêt comme on peut en voir en France, on a juste une vue sympa sur le lac à un moment. Le guide nous parle d’un « étang idyllique dissimulé », tellement dissimulé qu’on ne l’a pas trouvé, youpi !




On passe donc notre temps à prendre de superbes macros : des feuilles, des fleurs, des champignons






Il reste encore un peu de temps pour une autre balade, mais Charlotte a la flemme et me laisse y aller tout seul. La rando consiste en un aller-retour pour voir d’abord la cascade Litlanesfoss, puis celle de Hengifoss. Ca monte bien mais on a une belle vue d’abord sur la vallée et sur le lac, puis la cascade de Litlanesfoss est une belle cascade entourée de colonnes de basalte (colonnes naturellement formées lors du refroidissement de la lave).

Cascade de Litlanesfoss

Mais ensuite c’est le drame, le guide de rando indique de suivre une rivière sur tout le long, ce que je fais, alors qu’il fallait à un moment donné traverser (je m’en suis rendu compte après), je me suis donc retrouvé au milieu de nul part, entouré de moutons, sans savoir où était ma destination, la cascade de Hengifoss (haute de 118m) J’ai finalement réussi à la retrouver, mais j’étais allé beaucoup trop haut et il a fallu me dépêcher de redescendre vu qu’il commençait déjà à faire nuit, en pestant contre les explications moisies du guide.

Cascade de Hengifoss

Je rejoins donc Charlotte vers 20h30 alors qu’il fait déjà quasiment nuit et nous passons la nuit sur le parking du départ de la rando.






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